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le but,c’est le chemin deux heures (nando-zarazara@hotmail.fr) voila deux heures qu’ils délibèrent,deux heures qu’ils tournent et retournent comme du bon pain,ces cinq jours de procès. et je suis là dans ma cage,là ou ai ma place dans le gris de cette cellule du palais de justice,froid et sentant l’urine,oui je suis bien là ou est ma place. quoi de plus normal,je marche en rond,regardant les tags inscrits au mur, je regarde mais je ne vois rien, pas la moindre réponse,pas le moindre signe. dans quelques instants il en sera fait de moi ,mon sort tourne déjà tel les dés du diable entre les mains des jurés,je m’assois sur le banc de pierre et mes doigts se croisent enfiévrés par la peur. le froid ambiant vient glacer et rendre moite mon corps déjà ailleurs, mon esprit seul tend vers la lumière. le fil de cette histoire danse devant moi,et sa farandole de souvenirs me ramène là ou tous s’est arrêté. je n’entends plus les bruits des coups de feu,perdu dans le temps et qui glissent doucement vers l’oubli je la regarde encore une fois tomber en avant dans un bruit furieux,emportant avec elle mon humanité . il m’arrive parfois de sentir encore le sang, lorsque je me penche sur elle dans la férocité d’un rêve qui disparaît dès que ma conscience l’approche. le reste, je l’ai oublié,enfouit dans le tréfonds,enterré sur une terre que la décence m’interdit de fouler. je suis enterré avec elle quelque part ou nous ne serons jamais séparé. je saisi la lame de rasoir que j’ai caché dans un trou de la doublure de ma veste. on ne me surveille pas , les dés roulent sur le tapis, ces vingts ans d’enfermement qui planent au dessus de moi, en de petits cercles mauvais,ne tarderont pas à fondre sur celui que je suis encore. vingts ans de solitude et de maigre pitance ne m’effraye pas,la carcérale a déjà à mon endroit donnée toute sa mesure, suçant au fils des ans ce que je suis pour recracher sur un sol douteux mon âme grise. ma prison ressemble à aurélie dont les bras vindicatifs m’enserrent et me tirent vers le néant. la douleur mange ma volonté , ma main tremble sur mon cou,ma carotide bat sous ma peau à grand coup,ma lame elle ne connaît ni remords ,ni demain,elle va et emporte dans sa fuite ultime ce qui reste de moi. votre nom : (oblig.) votre email : (oblig.) site web : message : (oblig.) vous mettre en copie (cc) dans : non classé par nandozara le 25 avril, 2010 a 14:21 permalink for this post -- commentaires : 0 obama,mon voisin,et moi vers dix heures ce matin là je suis descendu jeter mes poubelles,dont le container devait à cette heure commencé par avoir des haut le coeur ,ballonné de sacs poubelles jusqu’à la garde. en passant et de façon inconsciente je baissais pudiquement les yeux devant ma boite aux lettres,marmonnant une sourde prière,qui devait enfin là se trouvait mon espoir avoir fait disparaître toutes factures ou autre documents anxiogènes. après l’avoir ouvert je pu souffler,ah ils sont si rare ces jours ou on n’extirpe pas du ventre froid de sa boite une enveloppe fine comme une feuille de cigarette. qui tels un enfant fuyant dans un éclat de rire avec son chapardage ,ne dévoile son larcin qu’une fois appréhender . car à l’ouverture,le poids semblait tripler de volume, suivi d’un vertige devant le montant final de la facture qui vous fixait d’un oeil mauvais. non décidément ce matin tous semblait marcher droit,on n’en voulait pas à mon argent. une fois ma tache accomplie je remontait les escaliers quand mon voisin ,me fit signe de la main,tournant la tête histoire d’une grimace me détendre,car comme dans beaucoup de résidence ,la mienne avait son mr casse-c….. . après avoir passer en revue toute une liste de choses qui selon lui devait changer,il brandit sous mes yeux une photo de barak obama . outré il m’explique avoir trouver cette dernière affichée dans le hall de l »immeuble. s’agitant comme un inquisiteur en plein bal des sorcières, il semblait scandaliser par le portrait. ce que je comprit c’est que le problème était plus liée à la couleur de ce dernier qu’a l’affiche à proprement parlé. je l’ai regarder horrifier et je suis remonter croisant le sourire rectangulaire de ma boite aux lettre,qui semblait me dire que l’espoir de changement espéré par les uns était la pire crainte pour les autres. obama n’est pas le messie,mais l’ amérique longtemps jucher sur son impérialisme nous envoyait un vrai message d’espoir que tous les arracheurs d’affiches du monde ne pourront endiguer. votre nom : (oblig.) votre email : (oblig.) site web : message : (oblig.) vous mettre en copie (cc) dans : non classé par nandozara le 21 avril, 2010 a 11:22 permalink for this post -- commentaires : 0 j’avais un ami quand je me suis levé j’ai vu de mon lit que le temps semblait de mon coté, je me sentais plein de vie regonflé par des beaux jours qu’un long hiver avait rendu inaccessible. j’ai avalé mon petit dej à la vitesse de l’eclair impatient que j’étais d’aller respirer l’air de la mer à quelques centaines de mètre de chez moi, ouvrant mon dressing ,farfouyant mes piles de vêtement à la recherche d’un truc léger . et comme si elle m’appellait mon regard est tomber sur ma boite à photos voulant la saisir pour la replacer elle m’échappa des mains et avant d’avoir pu dire ouf, l’ingrate plongeait en avant comme un kamikas dans un bruit grinçant elle se fracassa contre ma bouche,une douleur si vive qu’elle m’étourdit me scia la lèvre supérieure et un filet de sang me coula du menton. je senti une rage sourde dévaler en moi , je saisi la boite ivre de rage et lui fit passer l’envie de recommencer en la lançant a travers mon salon. je ne pu retenir un sourire quand je la vie exploser contre le mur ,vomissant dans un dernier murmure son contenu sur le sol, d’un pas triomphant je m’approchais de la chose pour d’un geste magnianime enlever la dépouille de mon entrée,me baissant mon regard est attiré par les photos tombées à terre . dans le petit tas à mes pieds brillant comme une étoile une photo étincelait, je l’attrapais histoire de rigoler en me voyant dans je ne sais quelle situation ,mais soudain mon coeur s’arrête ,coupé dans sa course par le visage de kamel et tous me revient, il est là devant moi brandissant un poisson gros comme lui son incroyable sourire qui lui barre le visage. mes jambes trenblotte ,la tête me tourne je doit m’assoire ,la douleur d’un souvenir me dèchire le coeur et des larmes grosse comme des pommes me coule des joues. ma main tient toujours la photo mais mon esprit s’envole,et me revoilà a l’aube de mes seize ans courant les filles avec kamel mon plus vieil ami. aussi loin que je me rapelle j’ai toujours connu kamel,c’est un garçon fière et droit ,nombreuse sont les fois ou j’ai pu compter sur lui ,ce genre de garçon ne tourne jamais le dos à un ami. ces années passées à ses cotés me fesait penser que je connaissait tous de lui ,que je pouvais lire en lui et qu’il pouvait lire en moi. chaque jours je sortais de chez moi et chaque jours je retrouvais kamel et nous allions d’un pas léger sur les chemins de la vie ,je l’aimais profondément ,personne ne peut nier la force de l’amitié de la chaleur d’un ami que l’ont sais là dans l’ombre prêt à bondir pour vous éviter un danger. jusqu’au 24 décembre date que la vie a tatouer en moi au fer de son ignominie ,je me rapelle, je rentrais chez moi ,un monde fou se trouvait masser devant chez kamel ,dès qu’elle me vit sa mère fonças sur moi le visage froissé de douleur,je compris ,je sentis la fin du monde s’abattre sur moi me tirant de l’enfance à grand coups de pieds au cul. kamel avait sauter d’un pont la veille au soir sans rien dire a personne ,sans un dernier mot ,je ne su jamais pourquoi et une partie de moi cherche toujours dans mes nuits d’insomnie . le suicide d’un ami que l’on pensait heureux, et qui part seul pour son dernier voyage sans que je ne me sois douter de rien, je ramassais le boite tel un cerceuil et y déposa mon ami ,redressant au mieux le carton dans une vallée de larme. prendre